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La chance


Vendredi 13, pain retourné, couverts en crois, chat noir, 13 à table, etc.
Depuis des siècles, les superstitions s’accrochent à nos esprits (ou bien l’inverse ?). A ces superstitions, on associe souvent les notions de chance et de malchance. Moi, je ne crois pas vraiment à la chance (même pas du tout). J’ai employé le verbe « croire » car c’est bien d’une croyance dont il s’agit : personne ne peut prouver rationnellement que la chance existe.
Je ne suis peut-être pas assez fantaisiste, car je ne croit ni aux superstitions, ni à la chance, et je n’ai foi en aucune religion.
Je ne sais pas vraiment dans quel camp me placer quand je discute avec des gens sur de tels sujets. C’est le cas aussi ici. Je ne vais pas vous dire : la chance c’est de la connerie, idem pour les superstitions (qui elles, sont des supercheries à coup sûr !) et je ne vais pas imposer l’agnosticisme religieux. Seulement, j’ai envie de vous raconter une histoire que j’ai lu un de ces jours dans un roman dont le titre et le nom de l’auteur m’échappe (il ne doit pas être très connu). De toute façon, je pense que l’histoire est une anecdote assez connue.

 

C’est l’histoire d’un vieux fermier, très pauvre, et qui vit seul avec son fils. Sa seule propriété et son seul objet de travail est un cheval. Il l’exploite du mieux qu’il peut, ne laissant rien au hasard.

Un soir, il oubli de refermer l’enclos, et le cheval s’enfui. Le lendemain matin, il croise son voisin qui lui dit : « mon pauvre monsieur, vous n’avez vraiment pas de chance ! Vous n’avez qu’un seul cheval, et voilà qu’il s’est enfui. ». Le vieux fermier répond : « de la malchance ? Peut-être… ».

La journée passe, et le lendemain, alors qu’il se lève et regarde par la fenêtre, il aperçoit son enclos rempli de chevaux sauvages avec son cheval au milieu.

Il s’habille et s’approche de l’enclos, puis croise son voisin qui lui dit : « vous avez vraiment de la chance ! Vous n’aviez qu’un cheval, et voilà que maintenant vous possédez un élevage digne des plus grand haras ! ». Le vieux fermier ne manque pas de lui répondre : « De la chance ? Peut-être… »

Son fils se met à la tâche, et alors qu’il tente de dresser un des chevaux sauvage, l’un deux le propulse avec ses pattes arrières, lui cassant un bras.

Le voisin s’approche et lui dit : « vous n’avez pas de chance jeune homme ! Vous étiez le seul à pouvoir dresser ces chevaux, et voilà que vous vous cassez le bras. Que va devenir votre vieux père tout seul ? ». Le fils du fermier lui répond : « De la malchance ? Peut-être… ».

La soirée passa, et le lendemain, la France déclara la guerre à l’Allemagne, et tous les jeunes gens des campagnes furent réquisitionnés… mis à part ceux qui avaient un bras cassé !

 

Voilà, j’espère que je n’ai pas trop détourné l’histoire.

 

Bonne journée, amis lecteurs.

Ecrit par Webby, le Jeudi 3 Juillet 2003, 08:55 dans la rubrique "".
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